De
Tunis à Paris : Itinéraire
Nour Harkati, auteur,
compositeur, interprète, guitariste, et que d’aucuns décrivent aujourd’hui
comme troubadour des temps modernes, raconteur d’histoire ou sculpteur
d’émotions[1],
voit le jour à Tunis, le 27 mai 1987. Le jeune homme grandira ensuite dans un
milieu au sein duquel l’art, et plus spécifiquement la musique, occupe une
place prépondérante, ses parents étant tous deux musiciens. Sa mère et
chanteuse traditionnelle, son père violoniste au sein de l’orchestre national
de Tunisie[2].
Très tôt, le jeune garçon empruntera le même sentier que ses parents, étant lui-même
attiré par la musique, sans toutefois se cantonner aux mêmes horizons musicaux.
En effet, revenant pour nous sur ses
influences premières, celle-ci allant de
la Pop au Rock Alternatif en passant par la Folk, il confiera, dans un article
paru sur notre site le 23 décembre 2014, les propos suivants :
« J'étais
influencé par des artistes anglais/américains comme Ben Harper, Jack Johnson,
Fink, James Blake, Justin Nozuka. […] Le fait d'avoir une mère chanteuse et un
père musicien m'a attiré vers la musique mais cela ne m'a pas influencé
réellement pour faire de la musique orientale »[3].
Ainsi, à la rectitude
de la tradition orientale, Nour préfèrera explorer des territoires parsemés de Pop,
de Soul ou encore de Rock, se révélant certainement plus féconds et propices à
son épanouissement artistique et personnel.
C’est à l’adolescence
que les premiers soubresauts artistiques se concrétiseront plus ou moins,
époque à laquelle Nour donnera ses tout premiers concerts au sein d’un groupe
bâti avec quelques camarades lycéens. Cette première expérience poussera
ensuite Nour Harkati à édifier les
prémices et contours d’un univers lui étant réellement propre. A 17 ans, il
commence à composer ses premières mélodies, couchant du même coup sur le papier
ses premiers textes[4].
Ces premières ébauches
textuelles, nées dans la langue de Shakespeare, déjà, ou celle d’Averroès,
évoquaient différents thèmes comme les relations humaines, la vie de couple ou
la gent féminine en général. A cette époque, et d’après ses propres dires, ces
premiers textes personnels résultaient de la volonté que Nour mettait à « essayer d’écrire » plus qu’autre
chose, la plume du jeune auteur n’étant pas encore véritablement affutée. De
plus, c’est désormais en solitaire qu’il monte sur scène ou arpente les petits
bars de Tunis[5].
Nous sommes alors en 2004.
Les scènes et les bars
de son pays lui font une place, il en ira de même des ondes et fréquences
tunisiennes, les studios de radio lui ouvrant de temps à autre leurs portes
pour lui permettre d’assurer quelques passages sur leurs antennes[6].
Les choses évolueront
singulièrement à l’entame de l’année 2010. En effet, cette année-là Nour
Harkati prendra la décision de mettre en terme à ses études universitaires pour
enfin se consacrer de manière pleine et entière à la musique. Très vite le
jeune homme montrera des envies d’ailleurs, d’Europe surtout et de France en
particulier, car c’est sur notre sol que Nour choisira de poser ses guêtres un
jour de 2011 avec pour principal bagage une valise, une guitare et deux
chansons composées chez lui en Tunisie. Pour Nour Harkati ce choix ne doit rien
au hasard et se voit marqué d’une certaine « logique ». Il confiera ainsi au sujet de son arrivée en
France :
« Pour
les Tunisiens, la France est comme un pays complémentaire. On ne se sent pas
vraiment étranger ici. C’est plus facile d’aller de Tunis à Paris que de Tunis
à New-York. C’est bien de commencer par la France. Et puis, la France, c’est
l’Europe aussi. Du coup, ça me paraissait naturel de venir d’abord ici en
France. Après, peut-être que je me dirigerai vers l’Amérique du Nord ou
l’Australie. Je ne sais pas. Mais ça me paraissait logique de venir ici en
France au départ. »[7]
Pour entrer en France
et rendre cet exil possible, le jeune homme a pu bénéficier d’une carte de
séjour labélisée « compétences et talents », carte de séjour
délivrée spécifiquement sur demande aux artistes étrangers désirant tenter une
carrière artistique en France et prouvant formellement l’authenticité et le
sérieux de leur démarche. Celle-ci fut instaurée suite à un partenariat signé entre notre pays
et la Tunisie, découlant directement des suites de la révolution dite « de
jasmin » que connut le pays maghrébin, entre 2010 et 2011[8].
Totalement seul ou
presque, Harkati pourra dans un premier temps compter sur l’aide apportée par
deux de ses amis français avant de frapper à différentes portes dans
l’espoir de se faire remarquer par les professionnels du milieu. Nour écumera
ainsi les petits bars parisiens avec pour objectif de se construire un premier
réseau. A cette époque, il se produit également fréquemment dans les rues de la
capitale, seul ou accompagné de musiciens de rue lui étant totalement inconnus
et dont les rencontres, souvent, relevaient du hasard[9].
Remarqué, Nour le sera,
par le label montpelliérain Send The Wood Music. Il confiera être rentré en
contact avec ce label par l’intermédiaire d’une amie[10].
Fait plutôt singulier, Nour Harkati a trouvé accord avec un label indépendant
originellement spécialisé dans la production d’œuvres discographiques ancrées
dans les univers Rock et Métal. Séduis
par le projet du Tunisien, les dirigeants ne semblent pas avoir hésité à faire
de lui l’exception de leur catalogue. Revenant sur cet engagement, Harkati
déclare ainsi :
« […] Mon Label actuel est un label de
rock/métal mais quand ils ont découvert ma musique, ils voulaient faire de moi
l'exception car ils ont vraiment aimé, et ils ont vu une bonne énergie en moi ».[11]
Sur le plan strictement
scénique, le début de carrière de Nour Harkati fut d’ores et déjà auréolé de
quelques concerts et prestations notables. Parmi ceux cis notons principalement
une prestation remarquée au Festival Jazz à
Carthage en avril 2014, ouvrant ce jour-là pour Lucky Peterson, un
concert donné à La Cigale, en première partie de Kadoline, le 25 septembre de
cette même année ou plus tôt encore, une suite de concerts donnée à Oslo, en
Norvège, où le jeune artiste se produisit à cinq reprises dès 2013. Nour évolue
tantôt seul sur scène avec sa guitare, tantôt accompagné de son groupe[12].
Dive :
Première plongée
Dive, premier effort
discographique signé par Nour Harkati, fut rendu disponible sur le marché
nord-africain dès septembre 2013, l’album paraissant en Tunisie le 30 de ce
mois[13].
Il faudra au public français patienter un peu plus d’un an avant de pouvoir
jeter une oreille à ce disque. Dive n’est en effet disponible chez nous que
depuis début novembre 2014, époque à laquelle l’album s’est vu assurer une
sortie internationale, sortant simultanément sur les marchés balte et
scandinave[14].
Dive est le résultat
d’un travail entamé il y a de cela deux ans, mené entre Paris et Montpellier.
L’enregistrement eut lieu dans la capitale où Nour, accompagné entre autres du
pianiste Matthieu Lesenechal et du batteur Benjamin Corbeil, travailla avec
Stian Vagen Nilsen avant d’achever le travail, sous la houlette de Bruno Varea,
dans la capitale héraultaise.
Send The Wood lui
garantissant le champ libre, Nour proposera ici un travail personnel,
affranchit de toute contrainte et voulu comme tel, notre homme ayant dès le
départ des intentions claires et précises, tant sur le plan musical que
textuel. Le résultat ainsi obtenu ne relève donc en rien du hasard. Harkati
écrit textes et compose mélodies, n’omettant pas toutefois de laisser
s’exprimer pleinement ses différents musiciens de studio, bénéficiant du même
coup d’une somme d’expériences diverses. Chacun d’entre eux fut ici en mesure
de proposer ses idées personnelles, les différentes compositions se complétant,
s’enrichissant de la sorte au fil du temps et de la progression du travail
effectué[15].
Y ayant
consciencieusement réfléchi, l’artiste souhaitait, avec ce premier opus,
proposer à l’écoute un ouvrage réellement accessible, simple et dépouillé. Le
but avoué étant de demeurer en mesure de proposer une évolution sensible sur le
plan musical à l’avenir, Harkati souhaitant notamment considérablement enrichir
l’instrumentation de son prochain disque[16].
Les textes livrés ici
abordent sans détour aucun l’existence, le vécu de leur auteur. Sur Dive se
côtoient ainsi rencontres, impressions, frustrations, ressentis, choses vues,
peines ou joies. L’ensemble se voyant parfaitement moulé, lové dans un écrin
musical des plus épurés, oscillant joliment entre Pop et Folk, sans être
dépourvu de quelques plus légères et discrètes inflexions Blues-Rock, et pourvu
d’une production aussi souple que minimaliste.
Le titre
(« dive » signifiant « plonger » en anglais) revêt lui
aussi une évidente symbolique, symbolique dont le musicien explique la portée
comme suit :
«
J'ai choisis ce titre car ma musique est devenue le reflet de mes expériences
personnelles et ''DIVE'' parle réellement de mon expérience. J'ai
"Plongé" dans le vide, je ne connaissais personne en France, je suis
arrivé avec pour seuls bagages une valise et une guitare et pour moi c'était un
risque mais je préférais vivre ma vie avec des sensations pareilles que
de vivre dans l'assurance et la sécurité »[17].
Dive s’ouvre Big Open Sky, un titre au tempo modéré
mettant en évidence, dès ses premières
mesures, la voix du chanteur, tout juste appuyée par une nappe de synthétiseur,
avant que ne se mette en branle une douce rythmique agrémentée de quelques
discrets accords de piano. L’ensemble s’accélère toutefois sur le refrain
souligné à propos par des cordes et orné d’accords de guitare plutôt
accrocheurs. Passé le refrain, le titre se déroule un bref instant en guitare-
voix avant un retour marqué de la
section de cordes appuyant le final du morceau, mettant ainsi en valeurs les
chœurs.
Arrive ensuite Between The Sunset And The Dark. Ce
titre propose une entame au son doux et aéré, réalisée à l’aide d’un simple gimmick de guitare
acoustique, sur lequel la voix douce et cristalline de Nour se pose sans
encombre aucune. Un piano vient ensuite distiller quelques accords sur
l’ensemble, avant de se voir imité par une contrebasse à la ligne discrète. Une
batterie viendra, à l’entame de la seconde moitié du morceau, se joindre à cet
ensemble, imprimant d’un même coup un tempo lent et régulier à ce titre. Le
refrain oscille lui entre douceur et subtilité.
Deep
Water, la composition suivante, est pourvue d’un
intéressant gimmick de six cordes électro-acoustique au rythme plutôt Pop et enjoué, impression culminant
lors de l’exécution d’un refrain des plus accrocheurs au sein duquel se
conjuguent adroitement gimmick de percussions, ligne de basse très ronde, son
de tambourin et vocaux cristallins et discrètes notes de piano, sans jamais
tomber dans une quelconque surenchère, chaque élément sonore se voyant ici
parfaitement « dosé ». Résulte de ce travail un titre certes
« calibré » mais néanmoins réussi et constituant un agréable moment
lors de son écoute. Ce titre évoque la sensation d’étouffement que le jeune
artiste, arrivant à Paris et faisant pour la première fois face à une réelle concurrence
dans le milieu artistique, a pu ressentir. Il explique ainsi :
« Quand
je suis arrivé en France, j’ai été littéralement étouffé par la concurrence.
C’est quelque chose que je ne connaissais pas du tout en Tunisie. Ça m’a fait
peur. Je me suis senti un peu étouffé, un peu pris dans une eau profonde… »[18]
Down
To The River débute par quelques accords de six
cordes acoustiques et un minimaliste gimmick percussif, sur lesquels la voix
vient vite se plaquer. Les vocaux de Nour Harkati se voient également joliment
mis en valeur sur un refrain à la forte imprégnation Folk, savamment relevé en
cela par les cordes et les percussions. De plus on appréciera un intéressant travail effectué sur les
chœurs et la présence d’un léger contraste, perceptible entre l’exécution des
refrains et couplets, ces derniers semblants être joués sur un rythme plus
lent.
C’est en guitare-voix
que débute ensuite le titre Julie,
ballade se déroulant sur un rythme lent. Ici la guitare et les vocaux ne sont
principalement appuyés que par une ligne de basse plutôt ronde et plus audible
que précédemment encore. Part belle est ici faite tant à la voix qu’à la
mélodie et ce de belle manière.
Ce sont une nouvelle
fois la voix et la guitare qui d’emblée se démarquent à l’entame du titre From Paris To Love, le piano et le
violoncelle remplissant quant à eux parfaitement leur office d’ornement,
soulignant de leurs notes la grande majorité du morceau, et plus particulièrement
son refrain, nous offrant ainsi une fois encore un intéressant contraste sonore
entre couplets et refrain.
Le titre Doesn’t Matter What I Sing, premier
simple tiré de cet opus, est doté d’un très bon gimmick de guitare en
introduction, gimmick subtilement complété par le son cristallin d’un tambourin.
La voix de Nour Harkati se voit véritablement mise en avant et offre ici un
chant bien plus vif que précédemment. L’instrumentation donne à entendre un
joli et entêtant motif de synthétiseur, une rythmique plus lourde que celles des
compositions ayant précédé, délivrée sur un tempo lent et régulier, typique du
Blues. Le refrain se pare lui volontiers de quelques accents Pop assez
accrocheurs. Un changement de registre notable, appréciable, mettant en lumière
les capacités de cet auteur-compositeur- interprète à s’approprier différents
styles musicaux. L’impression finale est très bonne et le titre réussi.
Out
Of Control, par son entame directe et instantanée, met la voix
très en avant, celle-ci surplombant les lignes de guitare et de basse,
cette dernière se faisant assez discrète. La rythmique est excellente et
joliment mise en valeur par des accords de piano. Une composition au refrain
lorgnant une nouvelle fois du côté de la Pop et de la Folk scintillantes. Le
pont contenu dans ce titre, bien que très bref,
offre à l’auditeur une intéressante et appréciable césure. La Pop
reprendra toutefois très vite ses droits dans la seconde moitié du titre,
moitié sur laquelle une guitare électrique se fait joliment remarquer,
délivrant quelques accords mouvants. Un titre qui, à l’instar du précédant,
laisse entrevoir le potentiel réel et l’habileté de Nour Harkati et qui avec
celui le précédant forme certainement le diptyque le plus intéressant et abouti
de l’album, ces deux chansons parvenant
nettement à se détacher de cette première collection de titres proposés.
Nous avons ensuite
droit à un moment rempli d’émotion et d’intensité, à l’écoute du titre Brother, ballade lente et mélancolique
qui se déploie sur de doux accords de piano que complète une ligne de
violoncelle empreinte d’une gravité certaine. Le titre, pourvu d’une mélodie
simple et soignée, donne pleinement à
l’auditeur l’occasion d’apprécier le timbre de voix et la maitrise vocale de
Nour Harkati. Ce titre se veut un hommage rendu par le chanteur à son frère
décédé depuis quelques années. Au sujet
de ce titre, il confie ainsi la chose
suivante :
« C’est
une chanson que j’ai écrite sur mon frère. Il y a quelques années, il est
décédé. C’était en 2005. C’est une chanson qui peut paraître assez triste de prime abord,
mais le fond de la chanson est assez positif au final. C’est juste la mélodie
qui est triste. J’ai en tout cas voulu mettre un peu d’espoir dans les paroles.
C’est presque ma chanson préférée. Disons que je ressens beaucoup de choses
quand je la chante… »[19]
Bearded
Man
se signale par son introduction, celle-ci étant un texte récité par Nour, plus
tard chanté. Un texte auquel très vite succèdent des accords de guitare sur
lesquels une voix plaintive et œuvrant dans le registre de l’émotion délivre un
chant doux et mélodique de bonne facture.
Dive se referme sur Everything Goes Wrong, l’une des
compositions les plus attrayantes du disque et pourvue, elle aussi, d’un
gimmick de six cordes plutôt accrocheur, la batterie se chargeant d’imprimer au
titre un rythme régulier. On y découvre quelques arrangements non dépourvus de
finesse. Les accords de clavier et le riff de guitare électrique, entre autres,
peuvent laisser entrevoir et entendre à l’auditeur un degré de liberté et
d’improvisation peut-être légèrement plus important que sur les autres titres
de l’album. Une conclusion sympathique.
« Dive, Dive into
my soul ! »
*****
Avec Dive, Nour Harkati
nous livre un premier effort discographique au sein duquel se côtoient
simplicité et authenticité, où se concentre l’essence même d’une musique
oscillant régulièrement entre Pop et Folk dans un dépouillement sonore ici très
clairement assumé. Harkati ne semblait n’avoir pour but que l’essentiel et le
but semble bel et bien atteint. Nulle surenchère ou esbroufe sur ce disque, en
voici son plus grand mérite, son atout majeur. Un disque très homogène qui nous
donne à découvrir l’une des facettes d’un auteur-compositeur semblant avoir
plusieurs cordes à son arc[20],
ces dernières devants se faire jour sur un prochain album à paraître et promettant une mutation sonore et stylistique
sensible, gage de maturité.
Les plus réfractaires
reprocheront sans doute à Nour Harkati un certain manque d’audace, la
publication de titres aux structures toutes plus ou moins similaires, les
amateurs de titres Pop- Folk, parfois teintés de Blues, de ballades douces et
sans prétention aucune, passeront à l’écoute de Dive un moment somme tout
agréable. Dive doit avant tout s’apprécier pour ce qu’il est : un premier
album, premier « plongeon », d’un jeune artiste appelé à évoluer,
progresser à l’avenir. Ainsi, en attendant la parution d’un second album plus
mature, audacieux et musicalement abouti, on appréciera de découvrir en Dive
une œuvre à la fois accessible, dépouillée, sans fioritures et dont se dégage
une honnêteté certaine. Un disque sans prétention et plutôt réussi, gage d’une
écoute agréable.
Liste des pistes :
1-
Big Open Sky
2-
Between The Sunset and The Dark
3-
Deep Water
4-
Down To The River
5-
Julie
6-
From Paris to Love
7-
Doen't Matter What I Sing
8-
Out Of Control
9-
Brother
10-
Bearded man
11-
Everything Goes Wrong (titre bonus)
Nour Harkati, Dive, Send The Wood Music /Universal
Music, 2014
Xavier Fluet@GazetteDeParis
Publié le : 26/02/2015
par La Gazette De Paris.
[1] Site officiel de l’artiste,
section « Biographie », page consultée le 29/01/2015. Lien : http://nourharkati.com/biographie/
[2]
Ibid.
[3]
Xavier Fluet,
« Rencontre avec Nour Harkati », La
Gazette De Paris, 23/12/2014. Page consultée le 29/01/2015. Lien : http://gazetteparis.fr/2014/12/23/musique-rencontre-avec-nour-harkati/
[4]
Luc Dehon, « Interview
de Nour Harkati », Musisphere.com,
15/10/2014. Page consultée le 29/01/2015. Lien : http://www.musisphere.com/interview-111-Nour-Harkati.html
[5]Ibid.
[6]
Cf. Note 3.
[7]
Cf. Note 4.
[8] La Révolution tunisienne de
2010-2011, parfois appelée « Révolution de jasmin», est une révolution
considérée comme essentiellement non violente, qui par une suite de
manifestations et de sit-in durant quatre semaines en décembre 2010 et janvier
2011, a abouti au départ du président de la République de Tunisie, Zine
el-Abidine Ben Ali, en poste depuis 1987. L'appellation « Révolution de jasmin
» a fait débat, car elle renvoie aussi à la prise de pouvoir de Ben Ali en 1987
(qualifiée de « Révolution au jasmin »). Les Tunisiens préfèrent le nom de «
Révolution de la dignité » pour qualifier les évènements de 2010-2011. Ces
évènements firent 338 morts et 2174 blessés. « Révolution tunisienne de
2010-2011 », Wikipédia.org. Page
consultée le 30/01/2015. Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_tunisienne_de_2010-2011
9
« Nour Harkati, l’artiste folk tunisien à découvrir », Les bottines rouges, 22/10/2014. Page
consultée le 30/01/2015. Lien : http://www.lesbottinesrouges.fr/2014/10/itw-nour-harkati-l-artiste-folk-tunisien-a-decouvrir.html
[10] Cf. Note 4.
[11] Cf. Note 3.
[12] « Nour Harkati, la valeur
montante de la scène tunisienne, à Jazz à Carthage 2014 », Tekiano.com, 08/04/2014. Page consultée
le 02/02/2015. Lien : http://www.tekiano.com/2014/04/08/nour-harkati-la-valeur-montante-de-la-scene-tunisienne-a-jazz-a-carthage-2014/
Cf.
Note 3.
[13] Cf. Note 12.
[14] Cf. Note 1.
[15] Cf. Note 4.
[16] Ibid.
[17] Cf. Note 3.
[18] Cf. Note 4.
[19] Ibid.
[20] Nour est aussi l’initiateur d’un
projet de musique électronique, avec Matthieu Lesenechal, du nom de 40 Beats.
« Dive », un premier album
de musique signé Nour Harkati », San11Blog,
6 Novembre 2014. Page consultée le
25/02/2015. Lien : https://san11blog.wordpress.com/tag/nour-harkati/
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