Flashback :
Premiers pas et premier opus
Cherry Boop. Ce
pseudonyme rappellera sans hésitation à
l’auditeur de The Way I Am une pin-up d’animation bien célèbre depuis ses
débuts télévisuels dans les années 30. Mais la Boop se trouvant au centre de
l’œuvre discographique qui nous occupe ici n’est pas née de l’imagination de
Max Fleischer[1]
car, si elle aussi donne de la voix, elle est bel et bien de chair et d’os.
Tenter de coucher sur le
papier les étapes successives du parcours artistique de Cherry Boop et ses
faiseurs de son nous révèle assez vite que la demoiselle fut dans « une
première vie » danseuse, parcourant les scènes françaises et américaines,
parisiennes et new-yorkaises en particulier, en tant que danseuse de Jazz[2].
Mais c’est d’une carrière dans la Chanson dont rêve bien plus la demoiselle,
discipline et pratique vocales se substituent donc vite aux discipline et
pratique sportives exigées par le métier de danseuse.
Going Anywhere, premier opus autoproduit, sorti en 2009. |
Les premières
incursions de celle qui revendique les influences conjuguées de Dusty
Springfield, Tammi Terrell, Brenda Holloway et autre Marilyn Monroe dans
l’univers musical se concrétiseront une première fois le 27 avril 2009. C’est ce
jour-là, en effet, que sortait Going Anywhere[3],
premier effort discographique autoproduit de Cherry Boop accompagnée de ses
Sound Makers, groupe constitué à l’origine d’une choriste et de quatre
musiciens, et paru sur le label Big 8 Records.
Cet opus fut enregistré
et mixé par Woody Boy et Victor Rice entre la France et le Brésil, au Labo
Studio à Paris et le Estudio El Rocha de Sao Paulo. Le mastering lui s’est
déroulé à New York City, au studio West West Side Music, et est l’œuvre d’Alan
Douches[4].
Going Anywhere, souvent présenté comme un disque à forte
imprégnation de Ska[5]
traditionnel, plutôt bien garni, ne refermant pas moins de 16 titres (14
compositions et 2 remixes dus à Victor Rice), nous offre sur sa longueur une
heure et cinq minutes de musique. De son contenu, on peut avant tout retenir la
prévalence des titres pourvus de tempos rapides et modérés, soutenus par une
production à la fois propre et feutrée ou encore la mise en valeur des rythmes
syncopés et enjoués grâce auxquels les cuivres et les percutions tirent sans
problème leur épingle du jeu. Sur cet ensemble vivace et coloré, qui évoque à
l’auditeur l’influence des Big Band de
Jazz des années 30, les voix cristallines de Cherry et sa choriste se
fondent, se répondent et s’harmonisent joliment. Au milieu de tous ces
ornements festifs se déroulent aussi quelques titres aux tempos plus lents,
laissant de la sorte entendre et apprécier une autre influence majeure, déjà
présente sur ce premier album : celle de la Soul Music américaine. Going
Anywhere s’est surtout vu auréolé d’un succès d’estime à sa sortie, retenant
avant tout l’attention des amateurs du genre. Il n’en reste pas moins un disque
honnête, bien réalisé, délivrant une ambiance festive et demeure très plaisant
a écouté. Un premier essai placé dans l’ornière du Ska, avec influence Jazz,
réussi qui se devait bien sûr d’être transformé tôt ou tard…
The
Way I Am ou l’escapade américaine
Si son prédécesseur fut
conçu entre Paris et Sao Paulo il n’en fut pas de même pour The Way I Am. Son
enregistrement se déroula bien en Europe, mais en Espagne cette fois et non en
France comme précédemment. C’est en effet à Girona, au studio Estudis Ground,
que Cherry Boop And The Sound Makers enregistrèrent les onze titres que
renferme ce disque. Cette étape de la conception de l’album fut placée sous la
houlette du compositeur Olivier Pot. Directeur du tout jeune label Raymuse
Records, ce dernier officiait déjà sur Going
Anywhere, mais en tant qu’auteur. Les titres de The Way I Am portent en majorité la
double signature Cherry Boop/Olivier Pot.
La musique que nous découvrons ici se singularise assez
nettement de celle proposée il y cinq ans, une musique puisant ses racines dans
la Soul américaine se voyant ici mise en valeur, se situant du même coup assez
loin de la première expérience Ska. Il est aussi intéressant de relever que le
groupe ayant œuvré sur ce nouveau disque s’est constitué progressivement, au
fur et à mesure de l’avancement de celui-ci. Les Sound Makers ne sont plus tout
à fait les mêmes, certains sont partis, d’autres arrivés. Cela a certainement
facilité ce changement de style musical. Les musiciens du groupe on également
pu bénéficier des retombés de quelques rencontres faites lors de l’élaboration de
ce disque, des invités, musiciens de toutes nationalités, ont ainsi prêtés leur
concours lors de l’enregistrement.
Pour donner corps à
cette inspiration Soul, et aidé en cela par l’arrangeur Joan Barrientos et
l’ingénieur du son Cisco Ruet, Olivier Pot n’hésita pas à puiser dans le vivier
du répertoire de maison de disques telles Tamla-Motown[6] ou
Stax[7].
Le répertoire inspire, les techniques d’enregistrement aussi. Tout le groupe se
les réappropria afin de restituer l’âme et l’énergie du son des 60’s. Micros à
bande, Wurlitzer , Glockenspiel et autres instruments d’époque ont ainsi pu
trouver place sur The Way I Am. Cherry Boop elle-même qualifie cette entreprise
comme suit :
[Il
fallait] "Respecter les secrets de fabrication de la Soul, sans singer le
répertoire mais en proposant des mélodies originales, dans un langage
contemporain."[8]
Il y a environ deux ans,
une fois la composition et l’enregistrement de ce nouveau recueil de chansons
achevés, toute l’équipe s’envola en direction des Etats-Unis pour d’atterrir à
Philadelphie[9].
Là-bas, ils investirent les murs d’un studio nommé « The Graveyard »,
détenu par Bobby Eli[10],
pionnier et l’un des principaux représentants de ce que beaucoup appellent
aujourd’hui le « son de Philadelphie » ou « Philly Sound »,
membre du collectif de musiciens MFSB
et détenteur de plusieurs Grammy Awards. Ce dernier prit en charge le mixage et
la production de l’album, y apportant bien sûr sa touche personnelle et lovant
toutes les compositions dans un écrin sonore profondément Soul.
Au sujet de cette
collaboration prestigieuse, la chanteuse déclara :
"Je
l'avais contacté comme on envoie une bouteille à la mer, et contre toute
attente, il a répondu ! Il aimait nos chansons et notre étonnante machine à
remonter le temps."[11]
Autre présence
singulière à noter sur ce disque, présence que celle de Bobby Eli aura sans
doute facilitée, celle de William Hart, chanteur du groupe The Delfonics,[12]
Hart pose ici sa voix sur une reprise en duo du titre I Want
To Give You My Everything, originellement popularisé par le chanteur
jamaïcain Carlton Douglas, en 1974,
suite à sa parution sur l’album Kung Fu Fighting, signé par ce dernier. Bobby
Eli prit également soin de capter pour ce disque le son des Eboni Strings Of
Philadelphia, ensemble de cordes présent sur cinq des onze titres.
45T. du single I Want To Give You My Everything , paru au mois d’avril 2013. |
La réalisation de
l’opus achevée, reste à le sortir et à en assurer la promotion. Cherry Boop et
ses Sound Makers se mirent donc ensuite en quête d’un label. Après plusieurs
mois de recherches, accord fut finalement trouvé avec le label d’outre-Manche
Outta Side Records, spécialisé dans la réédition d’œuvres de Soul Music datant
des années 60[13].
Cette signature se concrétisa au travers d’un partenariat avec Graig Charles de
la BBC ainsi que la parution d’un premier single, annonçant l’album à venir, au
format 45T. C’est la reprise d’ I Want To
Give You My Everything qui en fit les frais, accompagné, en face B, du
titre No Answer, lui aussi extrait de
l’album The Way I Am[14].
Le vinyle deux titre est rendu disponible le 13 avril 2013[15]
et est distribué en ligne, dans les enseignes Rough Stade Records et chez les
disquaires parisiens Groove Store et Betino’s Records, entre autres.
Cet EP, après une
présentation au Hilton Moder Soul à Londres[16],
sera un joli succès, se vendant à quelques 2500 unités outre-Manche et
outre-Atlantique[17].
C’est tout juste un an
après cette première sortie que parait The Way I Am, l’opus se voyant commercialisé
dans l’hexagone le 17 avril 2014[18].
Ce disque renferme une
production très soignée, « carrée », calibrée et globalement
irréprochable par bien des aspects. On ne trouvera pas sur ce disque la note
« de trop », il ne souffre pas non plus d’un quelconque défaut de
surproduction et l’ensemble ne se dépare nullement de finesse. Il suffira à
l’auditeur de porter une oreille attentive au son des cuivres et, plus encore,
à celui de l’ensemble de corde pour le constater. Le travail accompli ici est
de bonne facture et mais aussi joliment en valeur l’impact rythmique et le
groove des morceaux.
L’album s’ouvre sur Say It Loud, titre à l’entame immédiate.
On découvre instantanément une voix cristalline soutenu par des accords de
piano du même calibre. La voix de Cherry Boop contrebalance joliment avec les
chœurs sur ce titre mid-tempo sur lequel les percussions impriment un rythme à
la fois claire et simple, où les cuivres et les cordes apportent une touche de
chaleur à l’ensemble, avant d’occuper plus de place dans la seconde moitié de
cette plage titulaire. Cherry elle-même caractérise son chant sur ce titre
comme "un détournement du cri de
James Brown à la mode féminine"[19].
Un gimmick de batterie
imprime un rythme très soutenu à Missed
You, la composition suivante. Un rythme qu’emprunteront très vite basse et
guitare. Les cuivres eux nous donnent à entendre un bref et joli motif, secondé
par des chœurs à l’apport efficace, avant que la voix ne se plaque sur ce bel
ensemble rythmé au groove accrocheur. Accrocheur le refrain de cette chanson
l’est tout autant, un atout qui fera de ce titre le second extrait de ce disque
après la parution d’ I Want To Give You
My Everything, un an plus tôt.
Nous retrouvons I Want To Give You My Everything sitôt
la plage précédente achevée. Le titre se présente dans un écrin au son de
cordes ciselées qui met joliment en relief le gimmick de batterie et la ligne
de basse ronde et massive tandis que les cuivres se signalent par quelques
discrets ornements. L’ensemble accueil parfaitement les voix des duettistes aux
tessitures semblables. Le résultat de cette réédition est une réussite sur
laquelle on perçoit l’harmonie et l’osmose vocale créées par William Hart et
Cherry Boop. Un titre au refrain efficace qui n’a pas tant à rougir de la
comparaison avec la composition originale, qu’il respecte et ne dépare
nullement.
No
Answer revendique très fortement une parenté musicale avec
les titres précédents. On y découvre un titre à la rythmique tout aussi soutenue,
doté entre autres d’une basse dont la ligne lourde n’est point dépourvue de
groove. La guitare résonne au son d’accords aussi simples qu’accrocheurs. Plus
encore que précédemment la voix semble ici mise en avant, impression que
viennent renforcer les arrangements de cuivres et de cordes ou le chemin que
parvient à se frayer ici un instrument comme le tambourin et le
contrepoint semblant en résulter. Pour ce titre Cherry Boop est allé chercher
l’inspiration auprès d’artistes comme les Suprêmes ou Martha &
The Vandellas[20].
C’est sur un rythme
lent et presque lascif que se déroule ensuite Sometimes, la chanson suivante. Un rythme au accent Blues sur
lequel viennent premièrement se plaquer voix et guitare. Le rythme gagne
toutefois en vivacité et souplesse lors de l’exécution des refrains pour un
effet de contraste réussi. Les chœurs eux ne sont pas en reste et se parent
d’accents proches du Gospel.
My
Weakness arrive ensuite au son d’une ligne de basse marquée
et d’une rythmique minimaliste sur laquelle la guitare déploie des accords au
son cristallin et presque empreints de douceur qui accompagnent les vocaux très
à propos. Les cuivres nous gratifient une fois encore d’un motif très
accrocheur. De ce titre se dégage un groove et un entrain certain, qui nous
offre ici l’un des plus jolis moments de l’album.
La chanson Listen se signale d’emblée par son
entame vive de laquelle se détachent sans problème la trompette et le saxophone
ténor, à leurs coté une flûte se distingue. Le rythme et la cadence sont
élevés, on percevrait presque un sentiment d’urgence dans cette musique tandis
que la voix principale et les chœurs donnent assez nettement l’impression de se
répondre mutuellement.
Vient ensuite And It’s Over, titre qui se déploie sur
un rythme lent, pourvu d’un joli gimmick guitaristique, d’une légère nappe
conjuguée de piano et de Wurlitzer et de
cordes matinées. La composition fait la part belle à tout l’ensemble vocal,
chœur et voix principale. Cette dernière se pare ici d’un ton plus plaintif
qu’auparavant qui se prolonge en un écho dans les chœurs.
What
I Need renoue avec l’entame directe marquée du son des
cuivres, des accords de six cordes et des chœurs, le tout servi sur une rythmique
elle aussi très vive. Ici tout est
conjugué, se déploie instantanément. Nous avons là l’écrin sonore idéal pour
lover un chant puissant faisant l’apanage de la liberté, comme tant de monuments
musicaux, pierres angulaires de la musique afro-américaine.
I
Wanna Start A New Life se signale d’abord par une
introduction menée conjointement par le piano et la basse qui imprime à la suite
du titre un rythme lent avant que n’embraillent les percussions. Le chant est
empreint de légèreté mais se voit amoindrit par quelques onomatopées simplistes. Certainement le titre le moins
convaincant de l’ensemble.
C’est sur I Am The Man que cet opus trouve son
épilogue. Nous sommes comme conviés au sein du studio Estudis Ground et
assistons au début d’une prise. La basse
livre une ligne massive soulignée par de légers accords de guitare, voie qui
sera vite empruntée par la batterie. La voix de Cherry délivre sa narration, tout
juste accompagnée par des chœurs et autres ornements minimalistes. Ce titre se
veut un « clin
d'œil futé au combat pour la dignité des hommes, non des « boys, »
afro-américains, inspiré par la situation des SDF abandonnés dans les rues de
Paris, d'autres hommes sans nom »[21].
Une conclusion dépouillée qui conclue en douceur notre périple.
*****
Avec The Way I Am
Cherry Boop And The Sound Makers nous livrent, comme précédemment, un album à
l’écoute agréable et renfermant une musique chaude et colorée mais qui cette
fois affiche un changement de style notoire. Cet opus se veut certainement plus
accessible encore que ne l’était son prédécesseur, se faisant l’apanage de la
brièveté et de la concision (six des onze titres ne dépassent pas les trois
minutes). Il œuvre ainsi indiscutablement dans l’efficacité.
Ce groupe affichait au
départ l’ambition de ne pas plagier un répertoire existant, c’est chose faite.
On constate bien sûr une inspiration et un profond respect, des schémas de
construction mélodique notamment. Un disque blanc qui (re)met en lumière la
musique noire et ce joliment. On apprécie le moment passé avec Cherry Boop et
ses faiseurs de son, surtout à l’approche de l’hiver…
La sortie
internationale de cet album, le 25 septembre dernier, constitue une belle
occasion, pour ceux étant jusqu’alors passés à côté, de jeter une oreille sur
ce disque gorgé de Soul mais aussi de R’n’B et découvrant parfois quelques
furtifs accents Jazz. Nul doute qu’il plaira aux amateurs du genre. Il contient
en outre suffisamment de titres « accessibles » pour plaire à un plus
large public. Un album dont l’écoute laisse de bonnes impressions !
Liste des titres :
1.
Say It Loud
2.
Missed You
3.
I Want To Give You My Everything
4.
No Answer
5.
Sometimes
6.
My Weakness
7.
Listen
8.
And It’s Over
9.
What I Need
10.
I Wanna Start A new Life
11.
I Am The Man
Cherry Boop And The
Sound Makers, The Way I Am, Raymuse
Records- Virada, 2014.
Xavier Fluet@GazetteDeParis
Publié le : 12/11/2014 par La Gazette De Paris.
[1]
Max Fleischer est le
créateur du personnage, d’abord anthropomorphe, de Betty Boop, chanteuse au répertoire Jazz.
« Betty Boop », Wikipédia.org,
Page consultée le 07/11/14. Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Betty_Boop
[2]
Cherryboopandthesoundmakers.
Com, section
« Biographie ». Page consultée le 07/11/14. Lien : http://www.cherryboopandthesoundmakers.com/#!about/co5j
[4]
Ibid.
[5]
Originaire de la Jamaïque,
le ska est un style musical au sein duquel prédomine le rythme et qui se
caractérise par un contretemps marqué
par la guitare, les claviers et, plus rarement, les cuivres. « Ska », Wikipédia.org, Page consultée le
07/11/14. Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ska
[6] Fondée
janvier 1959 par Berry Gordy,à Détroit dans le Michigan, Motown avait pour objectif de séduire à la fois le
public noir et le grand public blanc avec des chansons de soul et de rhythm and
blues. Elle fonctionnait sur le principe de l’ « usine à tube »
(hitfactory), elle popularisa le répertoire d’artistes tels : Michael
Jackson & The Jackson Five, Diana Ross et The Supremes, The Four Tops,
Martha and the Vandellas, Smokey Robinson, Gladys Knight, Marvin Gaye, Stevie
Wonder, The Pointer Sisters, Edwin Starr et The Temptations.
« Motown », Wikipédia.org, Page consultée le 08/11/14.
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Motown
[7]
Créée à Memphis en 1958 par
Jim Stewart et Estelle Axton, Stax est dans les années 1960 une des maisons de
production les plus importantes de la musique Soul (concurrençant Motown dans
ce domaine), avant de fermer ses portes en 1975. Celles-ci rouvriront toute fois
en 2007, sous l’égide du Concord Music Group. « Stax », Wikipédia.org, Page consultée le 08/11/14.
Lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Stax_Records
[8] Cf. Note 2.
[9] Cherry
Boop in 'Sweet Philly',
vidéo postée sur Youtube le 26/04/2012.
Lien : https://www.youtube.com/watch?v=WzudHYZaUVg
[10]
Arrangeur, compositeur,
producteur membre fondateur et guitariste du collectif de musiciens de studio
MFSB, Bobby Eli contribue à la réalisation des albums d’artistes tels :
Teddy Pendergrass, The Jacksons, Chris Brown, David Bowie, Jay-Z, Hall and
Oates, Patti LaBelle, Elton John, Phyllis Hyman, B.B. King, Billy Paul, Wilson
Pickett, George Clinton, The Spinners, The Temptations, The Stylistics, Curtis
Mayfield, ou encore Shaggy. « Stax », Wikipédia.org, Page consultée le 08/11/14. Lien : http://en.wikipedia.org/wiki/Bobby_Eli
[11] Cf. Note 2.
[12]
The Delfonics est un groupe
de Philadelphia soul américain, populaire notamment à la fin des années 1960 et
au début des années 1970, ils réalisent cinq albums entre 1968 et 1974 avant
qu’un sixième ne paraisse en 1999. Parmi leurs principaux tubes figurent La-La (Means I Love You), Didn't I (Blow
Your Mind This Time), Break Your Promise, I'm Sorry, et Ready or Not Here I
Come (Can't Hide from Love) qui ont tous été écrits par le parolier et
producteur Thom Bell et le chanteur principal et fondateur du groupe William
Hart.
[13] « Cherry Boop And The Sound
Makers », Les Inrocks Lab, Page
consultée le 08/11/14. Lien : http://www.lesinrocks.com/lesinrockslab/artistes/cherryboop/
[14] « Le premier 45T. de Cherry
Boop And The Sound Makers », Rude
Boy Train, 23/04/2013. Page
consultée le 09/11/14. Lien :
http://www.rudeboytrain.com/?p=9669#more-9669
[15] Raymuse Records, section
« merch » I
Want To Give You My everything.
Lien : https://raymuserecords.bandcamp.com/album/i-want-to-give-you-my-everything
[16] Cf. Note 13.
[17] Cf. Note 2.
[18] Raymuse Records, section
« merch » The
Way I Am.
Lien : https://raymuserecords.bandcamp.com/album/the-way-i-am
[19] Cf. Note 2.
[20] Ibid.
[21] Id.
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