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jeudi 9 juillet 2015

Un extrait touchant de "Amy"

Un extrait touchant de Le documentaire dévoile un extrait dans lequel on voit Amy Winehouse enregistrer "Back To Black".

C'était en 2006, la chanteuse enregistrait "Back to Black", l'album qui la fera mondialement connaitre. A l'époque, la diva n'est pas encore la superstar qu'elle deviendra par la suite. En compagnie de Mark Ronson, son producteur, la chanteuse enregistre sereinement à New-York l'un de ses titres phares. Le tout sans accompagnement instrumental.

"J'ai juste capturé ce moment magique, ce n'était pas prévu", a précisé le producteur.

Quant à Asif Kapadia, le réalisateur de "Amy", il a déclaré avoir retrouvé par hasard cette vidéo, grâce à de simples rumeurs. Ces images d'archives (souvent rares ou inédites) contribuent fortement au succès et aux critiques élogieuses de ce documentaire.



samedi 9 mai 2015

Des précisions sur l'album de Cobain


Des précisions sur l'album de Cobain  - Tous droits réservés ©

Brett Morgen, le réalisateur de "Cobain: Montage of Heck", revient sur les motivations qui l'ont poussé à sortir l'album solo de Kurt.

"Personne ne m'a rien demandé. A la fin de mon documentaire, il me restait tous ces titres inédits, alors je me suis mis à les assembler pour en faire une compilation", précise Morgen dans une nouvelle interview.

Il soutient par ailleurs qu'il n'a aucun intérêt financier à sortir cet album: "Ma principale motivation c'est avant tout Frances Bean Cobain".

Cependant nous ne savons toujours pas comment Morgen s'est débrouillé juridiquement puisqu'il est resté très évasif à ce sujet. Pour rappel, les titres de Nirvana ont souvent été le théâtre de batailles juridiques entre Universal, Courtney Love et les anciens membres du groupe.

Ce nouvel opus devrait sortir pendant l'été.

mardi 5 mai 2015

Un album de Kurt Cobain pour cet été

Un album de Kurt Cobain pour cet été  - Tous droits réservés ©

Le réalisateur du documentaire "Cobain : Montage of Heck", Brett Morgen, a annoncé le 1er mai la sortie d’un album solo de Kurt Cobain.

Celui-ci a bien été clair: "Ce ne sera pas un album de Nirvana mais bien de Kurt en solo", en ajoutant qu’il fallait s’attendre à y trouver des sons inédits et "surprenants". La sortie de cet album, tirée de plus de 200 heures d’enregistrements, est prévue pour cet été. Aucune date précise n’a encore été communiquée. Toujours selon le réalisateur, on y trouvera des extraits "faits maison" de Kurt Cobain accompagné de ses acolytes de Nirvana ou de Courtney Love.

Le 21 avril dernier, la reprise inédite de "And I Love Her" des Beatles (présente dans le documentaire "Cobain : Montage of Heck") s’était déjà retrouvée sur la toile. Il y a de fortes chances que celle-ci se retrouve sur ce mystérieux album posthume.

lundi 27 avril 2015

Le docu 'trompeur' sur Amy Winehouse

Le docu 'trompeur' sur Amy Winehouse  - Tous droits réservés ©

La famille d'Amy Winehouse, juge "trompeur" un documentaire sur la vie de la chanteuse britannique.

"Amy" retrace le parcours de la chanteuse de soul, ses premiers pas sur scène, la gloire avec notamment le tube "Rehab", jusqu'à sa mort en 2011 du fait trop forte consommation d'alcool.

Dans un communiqué publié lundi, un porte-parole explique que la famille Winehouse souhaite "se dissocier du film qui va sortir au sujet de leur très aimée et regrettée Amy".

"Ils pensent que le film est une occasion manquée de célébrer sa vie et son talent et qu'il est trompeur et contient des contre-vérités basiques", dit-il. "Il y a des allégations précises contre la famille et le management qui sont infondées et déséquilibrées", ajoute-t-il. La famille n'a pas précisé quelles allégations étaient visées en particulier.

Le documentaire est réalisé par le Britannique Asif Kapadia, qui avait reçu un BAFA du meilleur documentaire en 2011 pour "Senna", sur le champion brésilien de Formule 1 Ayrton Senna.

L'équipe d'"Amy" défend son travail dans un communiqué. "Quand nous avons été approchés pour faire le film, nous nous sommes lancés avec le soutien complet de la famille Winehouse et nous avons abordé le projet avec une objectivité totale, comme avec "+Senna+", soutiennent les documentaristes. Ils affirment avoir mené "100 interviews avec des gens qui ont connu Amy Winehouse: amis, famille, anciens partenaires et membres de l'industrie musicale qui ont travaillé avec elle".

"L'histoire que le film raconte est le reflet de ce que nous avons trouvé à partir de ces interviews", appuient-ils.




Source: Classic 21

vendredi 17 avril 2015

Un autre extrait de ''Montage Of Heck"

Dans cet extrait de ''Montage Of Heck", on entend Krist Novoselic parler de leur première rencontre, lorsque Cobain travaillait comme concierge.

Nirvana  - Tous droits réservés ©
Sur le site du New York Times, on apprend donc comment le bassiste de Nirvana a rencontré Kurt Cobain lorsque le premier avait "18 ou 19 ans" tandis que le second en avait 17.


"Il aimait le punk rock et cela a attiré mon attention", explique Novoselic. "Je me suis directement rendu compte de ses qualités d'artiste. Il travaillait alors en tant que concierge mais il arrivait toujours a faire de l'art, quel qu'il soit, en général en déformant les choses. Il ne s'arrêtait jamais. Cela devait 'sortir' de lui, il devait s'exprimer."

Cet extrait nous montre également les images du groupe en train de jouer dans un salon, et Kurt Cobain décrivant le public comme étant "des locaux qui n'aimaient pas nos tronches et qui trouvaient notre musique horrible." A voir ci-dessous.

Source: Classic 21

mardi 14 avril 2015

Kurt Cobain: un titre inédit

Le documentaire ‘‘Montage of Heck’’ sur la star révèle peu à peu son contenu inédit.

Kurt Cobain: un titre inédit  - Tous droits réservés ©“Kurt Cobain: Montage of Heck” sera diffusé à partir de la fin du mois d’avril aux Etats-Unis, vous pouvez dès maintenant en découvrir un très court extrait, où l’on entend Kurt chanter et jouer de la guitare sur un titre jusque là inédit.

Dans une interview au Rolling Stone Magazine, Frances Bean Cobain, la fille de la star (et co-productrice du film), a parlé de sa relation avec son père: "Pendant 20 ans, mon père a été comme le Père Noël, cette figure mythique. Les gens viennent vers moi et me disent: ‘ton père est tellement cool.’ Et en fait je ne le connais pas. Je veux présenter Kurt.’ Précisons que la star s'est suicidé alors que sa fille n'avait que deux ans.

Frances a eu pendant très longtemps une relation très compliquée avec sa mère, la controversée Courtney Love. Mais récemment, les deux femmes se sont rapprochées. Lors du festival de film indépendant Sundance, elles ont regardé ensemble "Montage of Heck". C’était la première fois pour Courtney. Au cours d’une scène particulièrement difficile, on peut voir Cobain apparemment drogué lutter pour rester assis pendant que sa fille se fait couper les cheveux.

La scène a beaucoup touché la mère de Frances: "Ma mère m’a pris dans ses bras, a pleuré et m’a dit: ‘je suis tellement désolé’, trois fois. Elle n’arrêtait pas de le répéter et puis elle m’a demandé : ‘est-ce que tu réalises à quel point ton père t’aimait? J’ai répondu que oui, je savais."

Brett Morgen, le réalisateur du film, a précisé que c’était la première fois que la mère s’excusait auprès de sa fille pour quelque chose relié à son enfance.

Source: Classic 21


vendredi 10 avril 2015

Frances Bean Cobain pas fan de Nirvana

Frances Bean Cobain, la fille de Kurt, s’est exprimée à propos du documentaire à propos de son père.

''Je ne suis pas fan de Nirvana''  - Tous droits réservés ©Dans une interview accordée au Rolling Stone Magazine, l’artiste et productrice de 22 ans a expliqué qu’elle n'était pas vraiment une fan de la musique de son père.

“Je ne suis pas vraiment fan de Nirvana. Désolé les gens de la promo, Universal, etc. Je penche plutôt pour Mercury Rev, Oasis, Brian Jonestown Massacre. La scène grunge ne m’intéresse pas tant que ça.” Frances a ajouté que “Territorial Pissing” est un “fucking great song”.

La fille de Kurt a aussi abordé les moments passés avec les membres survivants de Nirvana: "Dave [Grohl], Krist [Novoselic] et Pat[Smear] sont venus me voir dans la maison où j’habitais. C’était la première fois depuis longtemps qu’ils se voyaient tous ensemble. Ils ont eu ce que j’appelle "le syndrome KC": quand ils me voient, ils voient Kurt. Ils me regardent tous et ils voient un fantôme. Ils avaient tous le "syndrome KC" à mort … mais j’étais contente qu’ils soient venus. C’était une belle expérience, comme si on avait une réunion Nirvana moins un. Sans son créateur."

Frances Bean Cobain a aussi expliqué qu’elle aimait beaucoup le titre "Dumb", de l’album "In Utero": "Je pleure à chaque fois que j’entends ce titre. C’est une version dépouillée de la façon dont Kurt se percevait lui-même, de lui-même drogué, ou pas, ne se sentant pas d'être la voix d’une génération.

jeudi 9 avril 2015

"Cavanna meme pas mort": François Cavanna vu par Denis Robert

Personne n'en voulait, jusqu'au 7 janvier. Alors ce portrait du père d'“Hara Kiri” et de “Charlie Hebdo”, Denis Robert l'a financé avec d'autres admirateurs du dessinateur. Un film à voir sur Télérama.fr jusqu'au mercredi 8 avril, 19h.



Après cinq années de batailles acharnées, Denis Robert livre un tendre portrait du père d’Hari-Kiri et de Charlie Hebdo, disparu en janvier 2014. Etayé par de longs entretiens complices avec Cavanna, son film loue la vivacité et l’humour pugnace de l’auteur des Ritals. Faute d’avoir trouvé une écoute auprès des grandes chaînes hertziennes, le journaliste ennemi de la délinquance financière a recouru au financement participatif et obtenu l’aide d’antennes plus modestes, comme Toute l'histoire, qui le diffuse mercredi 8 avril à 20h45. Alors qu’il peaufine une version longue de Cavanna, même pas mort pour le cinéma (Jusqu'à l'ultime seconde j'écrirai, qui devrait sortir avant l'été), il revient sur la fabrication de ce film-hommage, aussi mouvementée que son sujet.

[La diffusion sur Télérama.fr est désormais terminée]

Pourquoi est-ce une chaîne du câble qui diffuse votre portrait de Cavanna ?

Ce documentaire, aucune chaîne n’en voulait ! Personne n’a osé me le dire mais j’ai compris que pour les directeurs de programmes, Cavanna était trop vieux. C’est terrible : je peux faire tous les films que je veux sur des grèves dans des usines, sur la finance, mais Cavanna, ça ne passait pas ! J’ai frappé à toutes les portes : Arte, France 5, Canal +, France 2, France 3, Paris Première, je suis même allé voir M6... L’attitude la plus lamentable est venue de France 5 et de la collection Empreintes : ils m’avaient donné leur accord, pour tout annuler deux ans après. J’ai donc décidé de faire le film seul, avec ma fille Nina. Peu de temps avant la mort de Cavanna, comme le film coûtait cher en archives, j’ai de nouveau démarché des chaînes : Toute l’Histoire a répondu oui. Et Jean Chollon, le patron de France 3 Poitou-Charentes, m’a également soutenu. Bon, évidemment, après le 7 janvier et l’attentat à Charlie Hebdo, tous les autres m’ont rappelé...

Dans la carrière prolifique de Cavanna, entre le romancier des Ritals, le pamphlétaire, créateur d’une presse bête et méchante, et l’immense découvreur de talents, quel aspect du personnage vous touche le plus ?

Je me suis engagé dans ce projet lorsque j’ai réalisé que Cavanna, autrefois adulé par de nombreux lecteurs, était un peu oublié. Quand j’intervenais devant des étudiants, dans des classes d’écoles de journalisme ou devant des futurs documentaristes, si je citais son nom, la plupart ne savaient même pas qui il était ! J’ai donc voulu montrer qu’au-delà de la mort d’un écrivain, sa disparition marque surtout la fin d’une époque journalistique, la fin d’une certaine conception de la presse. Il ne faut pas oublier que sans lui, sans ses combats pour la liberté d’expression, nous n’en serions pas là. Certains m’ont reproché d’avoir fait un film d’aficionados, mais c’est exactement le contraire. Cavanna est un type que j’appréciais humainement, énormément, mais je ne l’ai jamais idolâtré. D’ailleurs, depuis janvier, nous avons fait quelques projections, et beaucoup de lycéens ou de jeunes gens qui ignoraient tout de lui ont eu les larmes aux yeux ! C’est normal : il y a une telle humanité qui sort du bonhomme !

Dans votre hommage, vous n’éludez pas les sujets qui fâchent : Choron et sa gestion calamiteuse d’une rédaction ; la naïveté de Cavanna, spolié de ses droits, lors de la relance de Charlie Hebdo, en 1992. Avez-vous hésité avant de révéler certaines informations ?

Au festival d’Angoulême, où l’on a présenté le documentaire, en janvier, je n’ai cessé de répéter que ce film était un objet de paix ! Je ne veux pas que l’on interprète mal mes intentions : cela n’a absolument rien à voir avec un règlement de comptes. Evidemment, beaucoup se sont attardés sur ce passage où Delfeil de Ton [ancien rédacteur en chef d’Hara-Kiri, aujourd’hui chroniqueur au Nouvel Obs, ndlr] explique comment Cavanna s’est fait voler. C’est pourtant vrai, et il faut appeler un chat un chat, on lui a donné une obole [lors de la relance du titre, en 1992, ndlr]. Ils se sont comportés avec lui de manière lamentable, je pense notamment à Richard Malka. Bon, Malka, c’est un hasard malheureux si je retombe sur sa route [Richard Malka, avocat de Charlie Hebdo, a également été le défenseur de la multinationale Clearstream, lors du procès qui a opposé la société luxembourgeoise à Denis Robert, ndlr], mais tant pis... Je n’ai pas du tout envie de créer un conflit avec Philippe Val [directeur de la rédaction de Charlie Hebdo de 1992 à 2009, ndlr], encore moins que l’on parle du film à cause de ça ! Simplement, il était nécessaire d’aborder la question financière qui est au cœur du rapport de Cavanna à l’écriture. Comme l’explique très bien Delfeil de Ton, Cavanna était un malade de l’écriture, un vrai polygraphe. Mais l’écriture était aussi son unique gagne-pain. Ses chroniques hebdomadaires étaient donc essentielles pour lui, qui, auteur indépendant, n’avait pas de retraite, et aussi parce qu’il avait été spolié sur ses parts, dans la répartition du capital de Charlie Hebdo. De manière factuelle, il fallait que ces éléments apparaissent et les propos de Delfeil de Ton résument clairement les choses. Mais contrairement à ce qui a été écrit, ici ou là, ce n’est absolument pas un film coup de poing ou un film polémique !

Quelle a été la réaction de Cavanna quand vous lui avez présenté le projet ?

Il n’était pas très emballé, au début. Il pensait qu’il n’aurait pas grand-chose à dire. Je crois que le côté testament lui déplaisait. D’ailleurs, c’est assez troublant, parce qu’en voyant ces images aujourd’hui, je réalise combien il était conscient qu’il n’en avait plus pour longtemps. Tout ce qu’il dit sur la mort, sur les femmes ou l’écriture résonne déjà comme un message d’outre-tombe. Il sait que lorsque le film sera terminé, il aura lâché l’affaire. Moi, comme un idiot, je n’avais pas prévu sa mort. Les trois premiers entretiens, entre 2010 et 2011, se sont déroulés sans problème. Après, j’ai été de plus en plus dépendant de sa maladie, de ses chutes à répétition, de ses hospitalisations...

Avez-vous une dette particulière à son égard ?

Je l’ai rencontré à Metz, quand j’avais 22 ans. J’étais étudiant et j’avais lancé Santiag, un fanzine un peu luxueux. Il était venu nous épauler, moi et mon copain d’alors, qui est resté un ami : le dessinateur Lefred Thouron. A l’époque, Lefred et moi, on avait les cheveux longs, on voulait faire un vrai journal et Cavanna, pour nous, c’était Jésus-Christ ! On a passé une partie de la nuit à discuter, il nous a donné plein de conseils. Je lui dois une chose importante : en le lisant, j’ai compris que je pouvais écrire moi aussi. Je lui suis aussi reconnaissant pour tous les combats qu’il a menés, avec Charlie et Hara-Kiri. Chaque fois que je montre à des étudiants ou à ma fille, des vieilles couvertures d’Hara-Kiri, elles suscitent chez eux un tel effarement ! D’ailleurs, les unes sur les chambres à gaz, par exemple, ne seraient plus possibles. Cela prouve que l’on a un vrai souci : la société s’est durcie. Cela rend le film encore plus nécessaire. Voir ce vieux bonhomme s’exprimer de manière paisible sur la liberté, ça remet un peu de rationalité et d’intelligence dans le débat, qui devient trop dingue aujourd’hui !

En quoi l’attentat du 7 janvier a modifié le montage final de votre film ?

J’avais rendez-vous avec Georges Wolinski, la semaine où l’attentat contre Charlie a eu lieu. Je voulais absolument lui donner la parole dans le film, parce qu’il était, avec Delfeil de Ton, l’un des derniers vieux amis que Cavanna avait gardés. Ils étaient toujours en bisbille, se chamaillaient sans arrêt, mais s’aimaient beaucoup. On avait hélas souvent remis nos rendez-vous à plus tard, parce que Wolinski était très fatigué. Finalement, on s’est parlé au téléphone, le 4 ou le 5 janvier, il était enfin prêt à m’accorder l’entretien... dans la semaine même. 
Ma première idée, immédiatement après l’attentat, a été de remonter tout le film à l’aune de l’attaque terroriste, mais ce n’était pas judicieux. J’ai intégré en revanche d’autres conversations avec Cavanna et quelques archives sur Hara-Kiri et Charlie Hebdo. Et en mars, nous sommes allés interviewer Willem chez lui, sur l’île de Groix, pour qu’il puisse intervenir dans le documentaire un peu comme le dernier des Mohicans désormais... De la version cinéma, j’aimerais que les spectateurs retiennent une chose essentielle : des masses de Français ont défilé en disant « Je suis Charlie », mais s’il y en avait vraiment un qui pouvait se prévaloir du slogan, et l’assumer les yeux dans les yeux, c’était quand même bien Cavanna !


 Cavanna, même pas mort, de Denis et Nina Robert. 

mercredi 8 avril 2015

Les managers des Who

Chris Stamp et Kit Lambert ont contribué à l’accession du groupe au statut d’icône du rock. Un documentaire leur est consacré.

"Lambert et Stamp", c’est le nom du documentaire consacré à ces deux aspirants-réalisateurs devenus les managers des Who.

Chris Stamp et Kit Lambert  - Tous droits réservés ©Chris Stamp et Kit Lambert ont découvert le groupe à un concert dans un club londonien durant l’été 1964. Les deux acolytes ont été tellement impressionnés qu’ils ont décidé de devenir les managers du groupe, malgré le fait qu’ils n’aient aucune expérience dans le domaine. Leur première décision: revenir au premier nom du groupe. Ils sont ainsi passés de "High Numbers" à "The Who". Le reste est entré dans la légende.

Les Who sont mondialement connus, mais le duo est toujours resté très discret, ce à quoi veut remédier James D. Cooper, le réalisateur du documentaire sur les deux managers. Dans une interview au Rolling Stone Magazine, Cooper a expliqué que ce film était "une histoire d’amour".

Kit Lambert est décédé en 1981, mais le réalisateur a rencontré Chris Stamp à la fin des années 80. Si le manager a d’abord hésité, il a finalement accepté le projet, en précisant qu’il ne voulait pas que l’histoire soit racontée de son point de vue.

Une fois que Stamp était d’accord, Cooper a proposé le projet à Pete Townshend, qui a lui aussi accepté, tout comme le reste du groupe, parce qu’ils “sentaient que c’était une histoire qui devait être racontée.”

Le documentaire, réalisé en dix ans, rassemble des images d’archives du groupe qui datent des années 60, début 70. Townshend et Daltrey ont été intérviewés pour l’occasion, seuls et ensemble. Le film relate les différentes innovations du duo, notamment le fait de jouer dans de réelles salles d’opéras pour la tournée 'Tommy'".

Les problèmes d’alcool de Lambert et les disputes autour du film "Tommy" ont eu raison de la collaboration entre le groupe et les deux managers. En 1976, c’est Bill Curbishley qui a repris le flambeau. Cette séparation n’a pas empêché les concernés de reprendre contact quelques années plus tard.

Stamp, le manager survivant, atteint par le cancer, est décédé peu de temps après le tournage du film. "On peut le voir vieillir au fur et à mesure du documentaire, mais il était tellement présent, généreux et courageaux. On a filmé jusqu’à ce que cela ne soit plus possible pour lui", a expliqué Cooper. "C’est presque comme s'il avait tout donné et puis qu’il était parti."




mercredi 18 juin 2014

Genesis planche sur un projet de film documentaire

Genesis  - Tous droits réservés ©

Genesis travaille actuellement sur un documentaire avec la BBC, qui retracera la carrière du groupe de fin 1960 à 1990.

Ces derniers mois, Genesis planche sur un projet de film documentaire ''Genesis: Together and Apart'', en partenariat avec la BBC.

Ce long-métrage reviendra sur la carrière du groupe de rock progressif, de ses débuts à ses années de succès.

Les principaux membres du groupe, Tony Banks, Mike Rutherford, Phil Collins, Steve Hackett, et Peter Gabriel seront réunis pour l'occasion.

mercredi 24 juillet 2013

''Living With Def Leppard''

def leppard


Def Leppard devrait figurer dans une série de documentaires relatant leur résidence à Las Vegas. Joe Elliott et son groupe sont les sujets de ''Living With Def Leppard'', enregistré lors de leur série de concerts ''Viva Hysteria'' au Hard Rock Hotel & Casino, au mois de mars et avril.
Les producteurs Bunim-Murray et AEG Network Live expliquent: “La série suit le groupe – formé depuis 1977 et qui continue à remplir les stades et les salles de concerts dans le monde entier – à la fois sur scène et pendant leur séjour à Las Vegas. Les spectateurs seront les témoins de l’entente qu’il y a dans le groupe, après 35 ans ensemble et malgré tous les challenges et les tentations.” La série montrera aussi des performances live, et le groupe comme les fans ne l’ont jamais vu jusqu’ici.

Cette succession de documentaires pourrait être la première d’une série. Le Président d’AEG, John Meglan, a ainsi déclaré: “Il est certain que Living With Def Leppard va créer un précédent, et sans doute inspirer une nouvelle sorte de show tv, réalisée sur-mesure pour les fans de rock "

A suivre donc!