« Il me reste de tout ça une
grande amertume, une grande déception…Au début j’ai cru que tout le monde était
beau, que tout le monde était parfait…En venant comme ça, de buts en blanc. Et
j’ai découvert que c’était tout le contraire, que la plupart des gens ne sont
pas de braves gens. C’est des pauvres gens…pour mettre les choses au mieux. Et
puis il y a des salauds aussi en plus. Ça, c’est la deuxième couche ! C’est
comme ça. Les Hommes sont monstrueux dans leurs outrances, quelque soient les
bords. J’ai envie de pleurer, alors je
rigole suivant le vieil adage !
Les hommes sont des salauds y’a pas
d’erreur. C’est à désespérer ! Je le dis souvent : mais comment
peut-on être une toute petite planète […]
comment se fait-il que ces gens se torturent, s’arrachent les tripes ?
Mais pourquoi ?! Pour quelle finalité ? […] Comment peut-on être
assez con ? Comment l’Homme peut-il avoir cette connerie mauvaise de
continuer cette espèce de massacre
gentil, comme si la mort ne suffisait pas ?! On a déjà cette fatalité de
la mort dont personne ne réchappe et en plus ils ont besoin de presser le
mouvement, besoin d’aller plus vite qu’elle ! C’est effroyable, non ? »
Fréderic
Dard, in : Cette Mort Dont Je
Parlais (documentaire VHS)
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