De
Lens à Paris: itinéraire
Candide. Derrière ce
pseudonyme rappelant immédiatement le protagoniste d’un célèbre conte
philosophique dut à la plume du sieur François-Marie Arouet, (Voltaire, pour
les intimes…), se cache en réalité un jeune auteur-compositeur-interprète, âgé
de vingt-huit ans, répondant au nom de Romain Podeur. C’est dans le Pas-De
Calais, à Lens, que Romain voit le jour. Contrairement à de nombreuses
personnes du même âge ayant fait le choix d’entamer une carrière musicale, Romain confiera être
tombé dans le monde de la musique presque totalement par hasard. En effet,
celui que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Candide n’est pas né au
sein d’une famille de musiciens et ses premières amours et intérêts l’on très
tôt conduit dans le domaine sportif et tennistique en particulier. Ainsi rien,
à première vue, ne semblait destiner Romain, pourtant grand mélomane, à devenir
auteur-compositeur-interprète.
Ce n’est que vers ses
treize ou quatorze ans qu’il laissera de côté sa raquette de tennis pour mieux
s’emparer d’une guitare et commencer à jouer les accords jalonnant ses titres
préférés, qu’ils reprend à l’époque à l’aide de sa six cordes. L’inspiration
lui venant, il commence de la sorte à enchaîner ses propres accords, donnant du
même coup, naissance aux premières ébauches de ses futures compositions[1].
En tant que musicien,
et particulièrement comme guitariste, Romain fera ses armes au sein de Smile,
une formation lilloise. La capitale nordiste qu’il choisira de quitter pour
prendre ses quartiers dans celle de la Bretagne, nous sommes alors en 2007 et
le projet libellé « Candide » commence petit à petit à se
concrétiser.
C’est en effet une fois
installé à Rennes que Romain va entrer dans une très prolifique période de
créativité artistique, travaillant de concert textes et musique. Il se penche
en outre de nouveau sur des textes, restés à l’état de brouillons, ébauchés et
couchés sur le papier bien plus tôt, lors d’un séjours, long de six moins, au
Québec. De cette phase de travail intensive de plusieurs semaines naitrons une
petite dizaine de titres, tous chantés en français.[2]
Sur l’origine de son
nom d’artiste, Romain confiera que le nom de Candide s’est à la fois vite et
assez logiquement imposé à lui. En effet les différents sens que cet adjectif
recouvre concordent parfaitement avec l’identité qu’il souhaite voir conférée à
ce tout nouveau projet : pureté, authenticité, naïveté, fraicheur et
innocence, le jeune artiste voulant délibérément laisser à cette âme d’enfant
qui l’habite toujours un peu la possibilité de vivre, de s’exprimer[3].
Les choses prennent de
l’ampleur au cours de l’été 2009, Candide sortant au mois de juillet son tout
premier EP et prenant part à sa première tournée promotionnelle comptant une
bonne trentaine de dates pour une durée d’environ trois mois.
Suite à ce tour de chauffe,
Candide fera un retour en terre lilloise pour investir les murs du studio
Brothersoul Records et confectionner son premier effort discographique solo. Un
premier disque qui voit Candide s’ériger en maitre d’œuvre et faire étalage de
ses capacités diverses et variées, l’artiste se chargeant lui-même de
l’enregistrement des parties de chant, chœurs, piano, basse, guitares et
ukulélé. Les pistes de batterie sont elles par la suite confiées à d’autres.
Ce travail sous le
bras, Candide prendra le chemin de la capitale avec pour objectif de
définitivement convaincre les professionnels du milieu. Une signature avec le
label Les Airs A Vif (écurie de groupes comme Archiméde, Pony Pony Run Run…) en
résultera. Une fois signé, c’est sur différentes petites scènes parisiennes que
Candide se fait remarqué. Le support vidéo est lui aussi exploité au travers de
la réalisation d’un tout premier clip, celui du titre Eléa, qui sort conjointement à la première autoproduction de
Candide, Et Si…au mois de septembre 2010.[4]
De ce premier opus on
retient surtout un intéressant recueil de petites chansons Pop aux mélodies
simples et accrocheuses, duquel se détaches aisément les accords de six cordes et
la voix, plutôt bien mise en avant. La section rythmique ne dépare toutefois
nullement l’ensemble, les lignes de basse étant bien audibles et paraissant
même empreintes d’une petite touche de lourdeur, soutenant de la sorte et
plutôt efficacement, une guitare électrique ne manquant pas de verve sur
certains titres. Les mots eux sont simples, le message claire. Le coté enjoué
résidant dans le phrasé musical contraste efficacement avec le coté doux-amer
du propos délivré tout au long de l’album. En d’autres termes, Et Si…propose à
l’auditeur un mélange de Pop, librement et directement inspirée de la musique
d’outre-manche (revendiquée comme principale source d’inspiration par le jeune
musicien), et de Chanson. Intéressante et la teneur de certains textes qui, parfois,
rappellerait ceux livrés par le groupe amiénois Ribo sur son album Fatras Pour
Chats Giflés sorti en 2005[5].
Une première incursion dans la Chanson honnête et plutôt réussie.
Une étape nouvelle sera
franchie en décembre de cette même année, sitôt après la participation de
Candide au Festival des Bars en Trans, le nordiste se voyant soutenu par le
dispositif SFR jeunes talents. Ce soutien permettra dés lors au lensois de se
produire dans des salles parisiennes telles que Le Réservoir ou, à l’occasion de
soirées organisées par le magazine Serge, sur la scène de La Fleche d’Or.
Candide à également livré une prestation remarquée lors de l’édition 2013 du
Main Square Festival à Arras. Enfin notons que des artistes comme Alain
Chamfort, Louis Chédid ou Archimède ont permis à Candide de se produire en
première partie de leurs spectacles[6].
Voici donné, très
succinctement et avant de nous pencher sur son second effort studio, le
parcours de Candide.
Au
pays de Candide
Il
aura fallu un peu moins de quatre années pour permettre à Candide de nous
livrer, à la date du 10 mars dernier, Au Pays Du Ralenti, second album et
successeur de Et Si… parut en 2010. Au fondement de cette nouvelle collection
de chansons, l’observation par son auteur du monde qui l’entoure, riche
désormais de toutes les expériences vécues au cours de ses quatre dernières
années. Candide a couché sur le papier et mis en musique son rapport au monde,
aux femmes, a son art[7]…
Sur
son élaboration, Candide confira, au sujet de cette nouvelle production, que
nous avons là affaire à un disque avant tout « fait maison ». En
effet, c’est sur la Côte d’Opale, et entre les murs de la maison de famille de
l’artiste, que la majeure partie de l’élaboration originelle de la plupart des
titres à eu lieu. Reclus chez lui, dans ce cadre feutré, Candide, avec l’aide
de son ami musicien Laurent Combes, donnera naissance à ses compositions dans
des conditions propres au live, privilégiant de la sorte le coté très spontané
de sa création et de son travail d’ébauche. Le but d’une telle démarche étant
de donner à entendre un disque des plus artisanaux, authentiques et vivants
possible[8].
Musicalement,
l’auditeur aura tôt fait de remarquer que l’instrument principal de Candide, sa
voix, et bien mise en avant tout au long de l’opus. Ce mixage ne dépare
toutefois pas la qualité de celui de tous les autres instruments, qu’il
s’agisse de la guitare, du banjo, de l’harmonica, de la batterie, du ukulélé, des
chœurs ou des claviers, certains se faisant tout de même discret, leur présence
tant néanmoins à témoigner de quelques finesses sur ce point. La production est
à la fois égale et propre, dans la lignée de bonnes productions actuelles du
petit monde de la Chanson.
D’entrée, Candide
convie son auditeur dans La Cour Des
Grand et cette introduction se fait sur un gimmick de guitare électrique,
plutôt bon, qui se voit intelligemment soutenue par une base rythmique qui
l’est tout autant. La ligne de basse du titre est très ronde. On perçoit
quelques jolis ornements Folk, impression renforcée par les accords joués par
l’harmonica de Guillaume Barré- Van Ruymbeke et les accords de guitare très
claires. Candide brosse ici le portrait de ce qu’il revendique encore
être : un adulescent. Et nous livre du même coup le fondement de son
entreprise : « Serait-ce un
crime ?/est ce que sage rime avec sérieux ? Immature et heureux, le
jean troué, tatoué/ Adultes et pourtant/ On fait joujou dans la cour des
grands… »
Les espérances déçues
arrivent ensuite sur J’aurais Voulu
et sur fond tapissé d’accords de guitare acoustique. La section rythmique n’est
pas en reste, la basse très présente. L’harmonica et le synthétiseur impriment
eux une vivacité certaine à cette chanson au message au combien doux-amer,
moqueur même, sur la réalité actuelle du
milieu musical : « Allez
Candide fais nous le coup du guitar hero /Un bon gros solo ça fera pas de mal/
Aux gars un peu bourrés dans la salle/ Si tu fais pas assez ta star/ Tu te
feras coiffer au poteau/ Par un champion de l'air guitar/ Ou par un geek des
jeux vidéo/ C'est sympa ce que tu fais/ Mais un peu trop classique/ Ca manque
de sons électroniques/ C'est un peu désuet une vraie section rythmique/ Une
bonne boîte à rythme /Aujourd'hui pour faire de la musique /Faut surtout s'y
connaître en informatique/ J'aurais voulu ne pas savoir/ J'aurais voulu qu'on
me laisse croire/ Que la musique suffirait /Mais moi je continuerai… »
L’auditeur fera ensuite
escale Au Pays Du Ralenti. Escale
passée sur un rythme lent sur lequel sont incrustés accords de guitare
acoustique et ligne de basse massive qui contraste efficacement avec les notes
de clavier et les accords quelque peu saturés de l’harmonica avant que ne
vienne se faufiler au cœur de l’ensemble quelques effluves de banjo. Une
invitation à prendre le large en se déconnectant d’un quotidien au sein duquel vitesse
et instantanéité prévalent : « Au
pays du ralenti on savoure, c’est l’accalmie, un compte à rebours indécis/On
oublie les klaxons on éteint son téléphone/Finit le brui, la vie, la
frénésie/Si t’en as assez de la vitesse/ Si t’en as assez de cette ivresse/ Si
t’en as assez que le temps presse/ Alors
suis-moi ! »
Candide aborde ensuite
le thème de la gente féminine avec le titre Le
Charme De Ces Dames. La basse imprime ici un tempo plutôt vif agrémenté à
propos par une guitare délivrant des accords limpides et joués rapidement. Les
percutions se font elles discrètes sur ce portrait de l’incorrigible
séducteur : « Blondes, brunes,
rousses ou châtains/J’suis atteint par des secousses au féminin/ Un vrai gamin
qui joue à touche-touche mais sans les mains/ Car maintenant je suis grand/ Je
me suis rangé, je me suis calmé/Enfin j’essaie de résister/ Mais face au charme
de ces dames qu’il est difficile de garder son calme. »
Attraction, toujours, sur Vampire De L’amour, la plage suivante, amenée à propos par des
accords et notes de piano se faisant pour l’occasion presque langoureux. On
apprécie aussi le soutien donné par des percussions et une basse dont l’ouvrage
sur ce titre est précis et sec. Les chœurs quant à eux contribuent à orner de
belle manière cet ensemble qui se conclu sur un phrasé de guitare efficace et
des chœurs simples mais réussis. La narration de l’amour à tout prix, même en
dépit du bon sens, un mot : impossible…ou presque : « Les vampires de l’amour sont cruels/
Ils ne laissent rien dans l’écuelle/ J’étais là avant bon sang, j’ai rien à
mettre sous la dent/ Vampire, vautour à mon tour/ J’exige qu’on me prenne/ Même
sans amour… »
C’est un très bon
gimmick de guitare, servi sur un rythme rapide, sur lequel aura tôt fait de
venir se plaquer une ligne de basse massive pour soutenir les sympathiques
ornements guitaristiques, qui permettra à Candide et sa voix, mixée bien en
avant, de nous emmener vers un inconnu, un renouveau Loin De Nos Frontières : « Partir loin d’ici/ Alors que tout
roule dans ma vie/ J’ai besoin d’un ailleurs/ Besoin d’avoir peur/ Et si ça
tombe c’est là-bas/ qu’on est meilleur/ J’ai besoin de m’enfuir/ Besoin de
m’ouvrir… »
Eléa
arrive
ensuite, dotée qu’elle est de son introduction jouée au ukulélé à la simplicité
et efficacité confondantes. Introduction à laquelle succède une rythmique
enlevée, mais pas envahissante pour deux sous. Sur ce titre le gazou semble se
faire entendre, élément qui ne dépare pas l’apparente joyeuseté de cette
chanson. Candide semble avoir pour ce titre un attrait particulier. Ceux
connaissant son œuvre précédente se remémoreront que ce titre figuré déjà en
bonne place sur celle-ci. De plus la chanson semble n’avoir ici subi aucun
changement notable et demeure donc dans sa forme originale. L’amour idéalisé,
inexistant ou même fougasse, reste le même, comme immuable : « Incroyablement belle, je vais te
montrer finalement/ Le temps d'un éclair, au monde entier bien évidemment/
Incroyablement belle, avec moi je vais t'enfermer/ Cacher pour te contempler
toute une éternité/ Mon idéal si sauvage/ Pour rire, après toi souffrir/ Et si
tu n’existais pas…/Non, je n’ai pas rêvé. »
C’est certainement l’un
des titre les plus « carré » de l’opus que l’auditeur découvrira
ensuite avec La Touche Zéro. Un titre
avec une rythmique à la pulsation et au tempo aussi réguliers que le serait un métronome. Sur ce titre
Candide semble vouloir laisser derrière lui de mauvaises expériences passées (d’ordre
amoureux ?) pour mieux rebondir après avoir effacer ces souvenirs semblant
l’empêcher d’aller de l’avant : « Je
cherche la touche zéro de mon cerveau/ Pour effacer les redites amnésiques/Et
recommencer encore… »
L’Homme Parfait
porte un complet, visiblement fait sur mesure pour l’occasion, taillé à l’aide
d’un riff de guitare abrasif et très accrocheur. L’ensemble est très rythmé, la
basse et les percutions se permettant tantôt d’occuper l’espace laissé libre
par la guitare électrique. Ce titre semble devoir s’imposer comme le plus
résolument Rock de l’opus et pourrait même évoquer, en plus de rappeler quelque
uns des titres figurant sur l’album précédent, plus ou moins indirectement, certains
titres dus à feu Noir Désir. Un titre qui dépeint avec ironie et humour surtout,
ce qu’est l’homme parfait…Si parfait qu’il en néglige l’essentiel : sa femme !
Le chanteur achevant de bon ton de nous convaincre qu’il n’en est pas un,
s’amusant même aux dépends de ces derniers ! Il chante ainsi : « Moi, je m’offre à sa femme
gratuitement/ Avec la réussite les femmes sont séduites/ Mais jamais totalement
pour les comblées/ Sur tous les plans/ l’homme parfait n’a pas le temps/ Elles
prennent un amant. »
Candide
s’adresse ensuite à tous nos cadets par l’intermédiaire d’une Petite Sœur, qui elle est parée d’une
introduction jouée au piano est délivrée sur un tempo faussement jazzy, avant
que la six cordes et la section rythmique ne fassent basculer ce morceau dans un registre plus élevé. Ici l’interprète
enjoint sa cadette à profiter du bien précieux que l’enfance, la jeunesse. Il
ne semble gère bon de vouloir grandir trop vite : « Petite sœur tu t’entête à devenir grande/ A tout comprendre/ Mais tu
n’es pas prête à tout entendre/ Petite sœur prend garde aux prophètes/ Les
grandes personnes font apparaitre/ une voix qui résonne dans ta tête/ Petite
sœur il faut rêver… ».
C’est
sur une impression de douceur et surtout de quiétude, contenue dans la chanson Vu D’Ici, que se clôt se second effort
discographique. Les accords de guitare acoustique, ceux de la basse, les chœurs
se parent de douceur. La batterie ponctue très à-propos cette ballade simple et
réussie, dont la brièveté et le corolaire de l’efficacité. Une belle note de
fin qui fut écrite , composé et mise en boite, en une seule prise, par Candide
après être rentrer d’une balade en solitaire[9].
Candide n’est pas misanthrope, les rimes, à la fois simples et belles, qui
suivent pourraient nous le prouver : «
En nous sommeil une âme sensible/ Qu’on réveille ou qu’on inhibe/ Vu d’ici, en
surface/ l’Homme n’est qu’une carapace/ Mais moi j’insiste, je crois qu’il
existe/ Au plus près des Abysses/ Le pays d’Alice/ En nous sommeille une âme
esquisse/ Mise en sommeil, quoi qu’on en
dise. »
« Au pays du
ralenti on savoure, c’est l’accalmie, un compte à rebours indécis
On oublie les klaxons
on éteint son téléphone
Finit le brui, la vie,
la frénésie
Si t’en as assez de la
vitesse
Si t’en as assez de cette ivresse
Si t’en as assez que le temps presse
Alors suis-moi ! »
*****
Avec Au Pays Du Paradis
Candide livre un opus dans la continuité du précèdent et continue à arpenter
les voies précédemment empruntées. La touche quelque peu « Brit-Pop »
se fait toutefois plus présente que par le passée et des instruments tels le
banjo ou l’harmonica confèrent à cette musique des accents nouveaux, accents
qui à défaut de lui faire gagner une amplitude fondamentale, amènent une touche
de finesse, de nuance, voire de richesse véritable.
Les mots sont simples,
mais souvent au service d’une rime riche. Plus important encore, Le message est direct mais non dénué d’un
trait d’humour et d’ironie frondeur, qui au final apporte beaucoup à ce recueil
de chansons. La voix de Candide donne parfois l’impression de posséder des
inflexions comparables à celles du chant de Mathieu Chédid, sans pour autant être
dénuée d’identité propre.
Les plus réfractaires
peut être trouveront –ils cette musique trop meanstream, et si il est bien trop
tôt pour savoir si cet opus marquera ou non durablement quelques-uns de ces auditeurs (il est, de
toute façon, bien inutile de tirer des plans sur la comète !), ce disque, œuvre
d’un artiste encore bien jeune, reste très agréable à écouter et pourrait
constituer une découverte intéressante pour les amateurs du genre, oh combien
et si souvent décrié, dans lequel il s’inscrit. Son auteur n’est après tout qu’au
début d’une carrière que l’on souhaite prometteuse et riche. Le jeune homme
pourrait bien grandement y gagner lorsqu’il enverra dans les bacs un prochain
disque reflet véritable de la maturité artistique atteinte. Pour l’heure,
prenons le temps, celui de passer un bon petit moment en sa compagnie au pays
du ralentit.
Liste de titres :
1.
La Cour Des Grands
2.
J’aurais Voulu
3.
Au Pays Du Ralenti
4.
Le Charme De Ces Dames
5.
Vampires de L’Amour
6.
Loin De Nos Frontières
7.
Eléa
8.
La Touche Zéro
9.
L’Homme Parfait
10.
Petite Sœur
11.
Vu D’Ici
Candide, Au Pays Du Ralenti, Warner Music Distribution,
2014.
Xavier Fluet @GazetteDeParis
[1] « Musique : un nouvel
album pour Candide », Grand Lille TV, Vidéo postée sur Youtube le 16/03/2014. Lien : https://www.youtube.com/watch?v=lIDaH1_-p1E&list=FLZL8a-h4blW71MgLoVG2dhA
[2] « Candide – l’album Au Pays Du Ralenti sortira le 10 mars »,
Blog Bien le bonjour d’André.
Lien : http://www.bienlebonjourdandre.com/2014/02/candide-l-album-au-pays-du-ralenti-sortira-le-10-mars-/-chanson-musique.html
[3] Id.
[4] Ibid.
[5] Ribo, Fatras Pour Chats Giflés, Mosaic Music, 2005
[6] Cf. Note 2.
[8] Ibid.
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