Roger Waters contre le streaming

Le bassiste de Pink Floyd est très en colère contre les plateformes de partage musical.

"Être né en 1943 et pas en 1983 est un énorme privilège. Á l’époque, la Silicon Valley n’avait pas encore la mainmise sur la musique. On pouvait enregistrer et jouer librement, les gens venaient beaucoup plus aux concerts".

Waters va plus loin puisqu’il accuse ces plateformes de voler les artistes: "Ces voleurs absorbent chaque petit centime des gens créatifs et s’achètent ensuite des yachts gigantesques". Mais l’artiste précise bien que ça ne le concerne pas puisqu’il a déjà bien gagné sa vie.

Avec une fortune estimée à environ 160 millions de livres, le streaming n’est certainement pas un problème pour lui…

Souirce: classic 21

Réédition de Rogers Waters

C’est au cœur de l’été, le 24 juillet prochain que vous pourrez vous procurer une version toute remasterisée de l’album “Amused to Death” de Roger Waters.

Augmentée d’un son surround 5.1 sur Blu-Ray audio, l’album se pare aussi d’une nouvelle pochette, avec un artwork rafraichi par Sean Evans, directeur artistique de la tournée et du film “The Wall Live”.

C’est en 1992 que le fondateur de Pink Floyd sortait ce troisième album solo.

Plus de deux décennies plus tard, le thème central de ce disque, à savoir l’influence de la télévision et des écrans sur notre société, est toujours bel et bien d’actualité, si pas plus qu’à l’époque.

Rappelons que l’incroyable guitariste Jeff Beck est de la partie sur cet album, et que du côté des invités, on peut croiser au chant Don Henley (sur le titre “It’s a Miracle”), Rita Coolidge (“Amused to Death”) ou encore P.P. Arnold (“Perfect Sense” Parts I and II).

Le guitariste et ami/collaborateur de longue date de Roger Waters, Andy Fairweather Low complète le line-up, aux côtés du batteur Graham Broad, du percussionniste Luis Conte, et de Pat Leonard aux claviers.

L’album avait aussi vu le retour du producteur/arrangeur de l’album “The Wall”, Michael Kamen, décédé en 2003.

Source: Classic 21

Waters et le vétéran

Roger Waters, icône de Pink Floyd, a écrit un poème personnel à un vétéran de la guerre, qui l’a aidé à dénouer l’histoire de la mort de son père, qu’il avait tenté de retracer toute sa vie.

Le Lieutenant Eric Fletcher Waters a été tué pendant la deuxième guerre mondiale, et c’est tout ce que son fils ait jamais su à propos de ce père qu’il n’a pas eu la chance de connaître. Cette perte a d’ailleurs été une véritable source d’inspiration, y compris pour l’œuvre de Pink Floyd en 1979, ''The Wall''.

Il expliquait il y a quelques années avoir ressenti beaucoup de colère, d’avoir dû grandir sans une figure paternelle, et il continue de soutenir les actions des vétérans de la guerre. Il a par exemple proposé aux familles des anciens combattants disparus de rassembler des photos de famille qu’il a intégrées dans le spectacle ''The Wall'' récemment.

Aujourd’hui, un vétéran de 93 ans, Harry Shindler, qui n’avait jamais entendu parler du groupe avant de rencontrer Roger Waters dans une réunion de vétérans, a suivi une trace papier qui a abouti à cette info : le lieutenant Eric est mort vers 11h30 le 18 Février 1944 lors du débarquement des Alliés à Anzio, en Italie, dans un champ qui est aujourd’hui le centre de la ville d'Aprilia. Harry Shindler – qui avait combattu lui aussi à Anzio – a expliqué au Guardian: “Roger Waters ne savait pas où son père avait été tué. Et personne n’a levé le petit doigt. Je savais que c’était une bonne chose de tenir un journal de guerre, mais je n’ai jamais pensé qu’il servirait encore 70 ans plus tard.” “Je suis en pourparlers avec les responsables de la ville d’Aprilia, nous pensons faire établir une plaque commémorative et organiser une cérémonie le 18 février prochain, Roger Waters y serait présent. "

Le musicien a écrit un poème, intitulé One River, et l’a offert à Harry Shindler avec le petit mot: “To Harry with gratitude” L’ancien soldat a jouté: “Sa guerre à lui est terminée aussi à présent.”

Source: Classic 21

Springsteen & Waters

Bruce Springsteen et Roger Waters ont décidé de se retrouver à nouveau sur la même scène, comme l’an dernier, dans le cadre de la soirée caritative "Stand Up for Heroes" en novembre.

Le rockeur du New Jersey et le chanteur-bassiste fondateur de Pink Floyd seront entourés aussi par Jerry Seinfeld et un vétéran de "Stand Up for Heroes : Jon Stewart.

"Stand Up for Heroes" aura lieu le 6 novembre au Théâtre du Madison Square Garden, en parallèle au festival the New York Comedy Festival, qui se poursuivra jusqu’au 10 novembre.

Source: Classic 21

Roger Waters et les Bulgares

Vendredi à Sofia au cours de son spectacle ''The Wall'', Roger Waters, membre fondateur du groupe de rock Pink Floyd, a apporté son soutien aux manifestations antigouvernementales qui ont lieu depuis juin, a constaté l'AFP. Le slogan des manifestants "Démission" est apparu en bulgare sur le mur symbolique du spectacle au cours de la chanson "Mother", notamment en réponse du texte "Mother, Should I Trust the Government?" ("Mère, dois-je croire le gouvernement?").

Cet événement a provoqué une vive réaction du public qui a scandé "Démission". Les applaudissements à la fin du spectacle qui avait réuni plus de 40.000 personnes au stade Vassil Levski de Sofia, ont également été accompagnés du slogan "Démission" scandé par le public. Des manifestants se réunissent quotidiennement depuis plus de deux mois à Sofia pour réclamer la démission du gouvernement de technocrates de Plamen Orecharski soutenu par les socialistes, auquel ils reprochent d'être "géré par l'oligarchie". Des milliers de manifestants défilaient tous les jours en juin et en juillet, leur nombre étant réduit à une centaine au cours du mois d'août en raison des vacances. Les manifestants se sont promis de se réunir nombreux le 4 septembre prochain à l'occasion de la rentrée parlementaire.

Source: AFP/Classic 21

Roger Waters se défend d’être antisémite

Roger Waters, qui avait choqué des spectateurs juifs à Werchter, réagit sur Facebook. Le bassiste des Pink Floyd, a publié une lettre ouverte sur sa page Facebook, en réponse aux critiques émises par des membres de la communauté juive au lendemain du concert donné par l'artiste le 20 juillet dernier.

Roger Waters y avait utilisé certains symboles qui avaient choqué des spectateurs de "The Wall Live". Le musicien se défend en affirmant que son propos était de critiquer l’État d'Israël mais ne se voulait pas antisémite. La présence sur scène à Werchter d'un cochon gonflable sur lequel était projeté une étoile de David avait notamment suscité l'émoi.

Le rabbin Abraham Cooper, du Centre Simon Wiesenthal, a accusé Roger Waters de haine envers les juifs. Des critiques avaient aussi fusé sur le site internet de Joods Actueel. Le guitariste se défend via son compte Facebook. Il cite notamment une organisation juive qui -contrairement à ce qui s'est passé à un précédent concert- n'aurait désormais "rien à redire" à l'emploi fait par l'artiste de l'étoile de David. "Je tiens aussi à souligner que lors du concert, je montre aussi le signe de la croix, l'étoile et un croissant de lune, un marteau et une faucille, le logo de Shell, de Mercedes et de McDonald's et le sigle du dollar", affirme Roger Waters, qui assure avoir beaucoup d'amis juifs et avoir perdu son père lors de la guerre contre les nazis.

"Que cela plaise ou non", poursuit-il, "l'étoile de David symbolise Israël et sa politique. Toute forme de protestation non violente contre cette dernière est légale. Protester pacifiquement contre la politique raciste intérieure et étrangère menée par l’État d'Israël n'est pas un acte antisémite." Roger Waters conclut en précisant que le cochon gonflable est présent dans le spectacle depuis 2010 et qu'il symbolise le mal en général.

Source: Classic 21

La semaine des ''Songwriters'' à Londres: les meilleurs compositeurs

Dans le cadre de la semaine des ''Songwriters'' à Londres, un grand sondage a été lancé par le site britannique musicradar.com pour connaître les meilleurs compositeurs. Si, sans grande surprise, John Lennon et Paul McCartney figurent en tête de ce classement, la suite est plutôt éclectique.

Le rôle de "compositeur" (au sens " songwriter) est sans doute le “plus crucial – et potentiellement le plus lucratif - des métiers de la musique”, et a inspiré les internautes, qui ont établi une liste de 56 personnalités.

Bob Dylan est deuxième, suivi par Queen, Neil Young et Kurt Cobain. Noel Gallagher d’Oasis est numéro 8 et Radiohead neuvième, suivis par David Bowie (10), Jimmy Page et Robert Plant de Led Zeppelin (12) et Joni Mitchell (15).

MusicRadar citait à propos de Lennon et McCartney: “Ce qui est remarquable avec leurs chansons, ce n’est pas la manière dont elles ont vieilli, mais bien le fait qu’elles n’aient pas vieilli du tout! Nées d’abord d’une collaboration, puis d’une véritable compétition, leur catalogue de chansons est incontournable et indiscutable dans cette ère moderne. Une vraie collections de morceaux qui ont tous, un à un, changé et défini le temps avec une beauté infinie "

Leur ami George Harrison est placé au rang 27 sur les 56 que comprend ce classement. On notera encore la présence de James Hetfield au rang 17, Mick Jagger et Keith Richards au 21, Pete Townsend au 34, Chuck Berry au 43, Don Henley et Glenn Frey au 47, et Jeff Lynne au 49.

Voici les 15 premiers:

1. John Lennon & Paul McCartney
2. Bob Dylan
3. Queen
4. Neil Young
5. Kurt Cobain
6. Bruce Springsteen
7. Roger Waters & David Gilmour
8. Noel Gallagher
9. Radiohead
10. David Bowie
11. Paul Simon
12. Jimmy Page & Robert Plant
13. Brian Wilson
14. Morrissey & Johnny Marr
15. Joni Mitchell