A quelques jours de la sortie de « High », son troisième opus à paraître chez Universal Music France le 31 mars prochain, la chanteuse Lady Linn s’est entretenue avec nous. La jeune belge revient sur son parcours : de ses débuts à Gand à la réalisation de son dernier disque en passant par sa dernière découverte musicale. Rencontre.
Tout d’abord, et pour ceux et celle qui ne te connaissent pas encore, peux-tu revenir sur tes débuts dans la musique et nous dire comment ton projet Lady Linn And Her Magnificient Seven a débuté ?
Au début je souhaitais devenir pianiste. A l’âge de 15 ans j’ai commencé à chanter dans un groupe de Rock fondé par des amis et je me suis vite rendue compte que j’étais en fait meilleure chanteuse que pianiste !(rires). A 18 ans, je suis entrée au conservatoire de Gand pour apprendre le chant Jazz. C’est là-bas que j’ai découvert mon amour pour le Jazz et c’est à la fin de mes études que j’ai formé le groupe Lady Linn And Her Magnificient Seven.
Comment décrirais-tu le son de ton groupe ?
Je crois que l’on peut décrire le son des deux premiers albums comme étant un mix entre le Jazz des années 40, la Soul et la Pop alors que celui du nouvel album est purement Pop avec des influences de Disco, Reggae , R’n’B, Soul, House, Gospel, Folk…
Mais je crois que le son de Lady Linn est une combinaison entre ma voix, le jeu des musiciens et évidement l’apport essentiel du producteur Renaud Létang qui a tenté de faire quelque chose d’original, sans copier des choses existantes, pour créer notre petit monde musical bien à nous !
Ton nouveau disque sortira le 31 mars. Comment l’enregistrement s’est –il déroulé ? Comment certains titres ont-ils vu le jour ?
J’ai commencé à composer à la maison avec juste mon piano et ma guitare. Une fois les démos prêtes, je les ai confiés à Bruno De Groote, un très bon guitariste, pour qu’il s’occupe des arrangements guitaristiques. Nous nous sommes ensuite rendus en studio où Renaud a concocté les beats de chacun des titres. Parfois une ballade s’est transformée en titre au tempo rapide ou vice versa. Bruno et moi avons enregistrés les chansons en nous basant sur les beats de Renaud, ensuite chacun des musiciens a enregistré sa partie instrumentale.
Beaucoup de gens considèrent le troisième album comme une étape importante dans la carrière d’un artiste. Crois-tu que cela vaut pour toi et un disque comme High ?
Je pense bien ! C’est une étape importante, celle qui me permettra de laisser de côté l’image de chanteuse Jazz rétro que l’on m’a collé ! J’adore la House et chanter avec FCL[1] dans des clubs à travers l’Europe, le Royaume Uni, à Ibiza… Je pense que cet album est une combinaison de tous les styles dans lequel j’aime chanter ! Bien sûr j’aime énormément chanter le Jazz. Je chante aussi chaque semaine dans des petits cafés de Gand, L’une des choses les plus sympas à faire, c’est de jammer avec d’autres musiciens !
A l’écoute de High, on a vraiment l’impression que tu as voulu ou eu le besoin d’explorer une toute nouvelle voie musicale car on entend clairement des influences Dance et Electro-Pop sur ce disque…
L’influence Elctro c’était clairement l’idée de Renaud ! Il savait que j’aimais chantais du Disco, de la House et de la Dance en général et c’est lui qui a voulu intégrer cet élément à mes chansons. Les chansons sont Pop, mais leur son est clairement l’œuvre de Renaud et des musiciens.
Cette nouvelle orientation musicale a-t-elle influencé le travail de production de Renaud Létang ? Des changements dans votre façon de travailler en commun ?
« No Goodbye At All », l’album précèdent, représentait une approche nouvelle pour Renaud, toute la musique était quasiment terminée. Pour cet album il a eu bien plus de liberté, il a vraiment pu y apporter sa patte et j’adore le résultat !
Sur cet album, quelle est ta chanson favorite ?
Mes titres préférés sont « The Beat » et « Remember », impossible de choisir entre les deux ! (rires)
En deux mots, High c’est…
Des chansons Pop honnêtes et fraiches !
Sinon, quelle est la dernière découverte musicale intéressante que tu aies faite ?
Ok ! bon, ce n’est pas vraiment une découverte, tout le monde les connait, mais j’ai bien aimé l’album de Daft Punk.
Va-t-on bientôt de retrouver sur scène ? Quelque chose à dire au public et fans français en particulier ?
Notre concert marquant la sortie de High aura lieu le 4 juin prochain, sur la scène du Divan Du Monde à Paris
Je tiens vraiment à dire que j’apprécie le public français ! Les gens sont vraiment chaleureux et ouverts ici, ils transmettent tant d’énergie ! Nous sommes tous impatients de jouer de nouveau en France et d’avoir encore l’occasion de parler français !
Merci beaucoup pour l’interview (en français dans le texte !) !
Propos recueillis par Xavier Fluet pour La Gazette De Paris.
Lady Linn en quelques dates
1981 : Lien De Greef, alias Lady Linn, est née le 27 avril à Gand, en Belgique.
2008 : Elle sort en Belgique son premier album intitulé « Here we go again ».
2009: L’album « Here we go again » sort en France.
Elle remporte 2 Music Industry Awards (Victoires de la musique belges) dans la catégorie « meilleure artiste féminine » et « meilleur album pop ».
2011: Elle sort l’album « No Goodbye at all », en Belgique.
2012 : « No Goodbye at all » sort en France le 19 mars.
2014 : « High » sort en France le 31 mars.
[1] FCL est le projet parallèle au sein duquel Linn interprète des classiques de la House Music et des Gospels
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